Dogman




 
Réalisateur :
  Matteo GARRONE
Acteurs :
  Marcello Fonte, Edoardo Pesce, Alida Baldari Calabria, ...
     
Genre :
  Policier, Drame
Durée :
  1 h 42
Date de sortie :
  11/07/2018
Titre original :
  Dogman
   
Note "critique" :
  2,25
 Classement 2018
  7 / 108

Résumé :
.O

xx
.O.
Dans une banlieue déshéritée, Marcello, toiletteur pour chiens discret et apprécié de tous, voit revenir de prison son ami Simoncino, un ancien boxeur accro à la cocaïne qui, très vite, rackette et brutalise le quartier. D’abord confiant, Marcello se laisse entraîner malgré lui dans une spirale criminelle. Il fait alors l’apprentissage de la trahison et de l’abandon, avant d’imaginer une vengeance féroce...
.O.

Xavier
@ @ (+)

.O.
13/07/2018
Le film est une jolie parabole de la vie actuelle où ceux qui semblent se foutre de tout sans hésiter à écraser leurs voisins sont finalement "laissés tranquilles", des études montrant même qu'ils ont intérêt à agir au grand jour car plus il y a de personnes témoins, moins il y a de chance qu'elles agissent ( "l'effet du témoin" pour ceux que cela intéresse). Malheureusement avec sa naïveté constante, il pourrait aussi être sous-titré "la drogue c'est mal" ce qui donne parfois l'impression de regarder un épisode de "Oui-oui dans la banlieue éloignée de Naples".

Le héros est un personnage quasi invisible, qui n'a rien demandé à personne mais qui va se retrouver emporté par cette vague qui prend l'apparence d'un ancien ami qui est une force de la nature physiquement mais complètement à l'ouest mentalement. Dans cette Italie où tout est gris, où la vie n'apporte pas beaucoup de surprises, Marcello voit bien les ennuis qui vont arriver en même temps que ce copain refait surface mais il est fidèle en amitié. De toute façon, qu'a-t-il à perdre à tenter de prendre la vague ? La réponse est évidente : sa famille et ses "amis" mais comment exister face à eux et surtout face à elle quand on a rien d'autre à offrir qu'une vie normale... "J'ai toujours rêvé d'être un gangster" était le titre d'un film sorti en 2008 et on sent qu'il aurait convenu à ce personnage affable et peu sûr de lui. L'occasion se présente et il y croit... cruelle erreur !

La dernière partie du film est la moins convaincante sûrement car le personnage principal n'y croit plus lui aussi. Peut-on rattraper les amis perdus ? Peut-on revenir à une vie qui n'était pas rêvée mais pas horrible ? Le personnage essaiera mais à force de s'être coupé de tous, il ne convaincra personne...

Bref, Matteo Garonne continue à creuser une veine noire dans son cinéma et s’il ne réitère pas le coup de "Tales of Tales" qui m'avait soufflé il y a quelques années, il compose un portrait désabusé des années 2018 qui fait souvent mouche...
.O.


Première :
¤ ¤ ¤
 
Studio / Ciné Live :
# ???
.O.
La puissance farcesque du film est extraordinaire, en grande partie grâce à la trogne hallucinante de Marcello Fonte (le petit toiletteur), magnifique « visage antique » (comme dit Garrone) faisant ressurgir par son expressivité bouleversante toute une Italie fantasmatique et oubliée.
.O.


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